•  

    Ephatta, futur réseau mondial dédié aux voyageurs chrétiens

    « Ephatta » est une plate-forme chrétienne de voyages alliant hospitalité, œcuménisme et écologie.

     

    Article  publié sur le site La Croix

    2/4/15 - 14 H 38download4250920628513121223

    Roxane Clediere / Unsplash / CC

     
    AVEC CET ARTICLE

     

    « Le tourisme est mort, vive le voyage », clament volontiers les fondateurs d’Ephatta. La plate-forme mise en ligne fin février par Josse Bodinier et Thibaud de Bernis s’adresse aux chrétiens du monde entier qui cherchent un logement et des contacts à l’étranger.

    Version chrétienne du Couchsurfing, qui permet à des particuliers d’accueillir chez eux gratuitement des voyageurs, l’utilisation d’Ephatta est par nature gratuite (1). Le nom vient en effet de l’araméen « ouvre-toi », employé par Jésus dans les évangiles lors de la guérison d’un sourd-muet (Marc 7,34).

    TROUVER UN LOGEMENT LORS D’ UN PÈLERINAGE

    Ses utilisateurs pourront donc prêter leur maison tout entière, d’autres une chambre, un coin de canapé ou même un carré d’herbe dans leur jardin pour y planter une tente.

    Les applications sont infinies : trouver un logement lors d’un pèlerinage ou le temps de vacances, pendant un séjour linguistique ou des événements tels que les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Ou encore, en dehors du cadre touristique, offrir un toit à une personne de passage en ville, par exemple pour un entretien d’embauche.

    ACCUEILLIR AUSSI DES ATHÉES

    « Ephatta met les chrétiens au défi d’exercer l’hospitalité et l’évangélisation », explique Josse Bodinier. Ouvrir sa porte à des protestants ou aller loger chez des orthodoxes offre aussi l’occasion de vivre l’œcuménisme de manière conviviale et concrète.

    Mais les athées curieux sont aussi les bienvenus. « Ils ne courent que le risque de se faire évangéliser », s’amuse Josse Bodinier. Une famille d’athées peut par exemple se faire l’hôte d’un prêtre de passage.

    ÉVITER LE TOURISME DE MASSE

    Par ailleurs, la genèse d’Ephatta est empreinte du souci de protéger l’environnement contre les bulldozers de l’immobilier touristique.

    « On ne peut pas continuer à bétonner à tout-va les sites les plus remarquables, notamment littoraux, pour y construire des logements pour touristes », s’inquiète Josse Bodinier. À ce titre, Ephatta participe de l’essor d’une économie dite collaborative et respectueuse de l’environnement.

    Cyrielle Chazal

     

    (1) La plate-forme Ephatta propose un service payant de vérification des profils inscrits. :http://www.ephatta.com/

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • "Il n'y a d'homme complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie."

    Alphonse de Lamartine

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Ne tournez pas le dos à la censure

    Publié le mercredi 11 janvier 2012. Mis à jour le jeudi 12 janvier 2012.

     

    Reporters sans frontières sensibilise le public sur les destinations touristiques

    DÉCOUVREZ LES PHOTOS DE L’OPÉRATION, ICI

    Reporters sans frontières a reconstitué une plage en plein cœur de Paris pour sensibiliser les citoyens sur la situation de la liberté de l’information en Thaïlande, au Vietnam et au Mexique. Dans le quartier des grands magasins, au premier jour des soldes, des militants de l’organisation en maillots de bain n’ont pas hésité à braver l’hiver parisien pour sensibiliser les Parisiens.

    « Nous poursuivons une campagne, lancée en octobre, pour sensibiliser les vacanciers avant leur départ au soleil. Nous n’appelons pas au boycott de ces destinations, mais nous voulons que les voyageurs connaissent aussi l’envers du décor. Nous avons choisi trois pays qui sont à la fois des destinations paradisiaques pour les vacances et des enfers pour les journalistes : le Mexique, le Vietnam et la Thaïlande », a expliqué Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières.

    « Derrière les palmiers, les plages ou les temples se cache parfois une répression dure à l’égard des journalistes et des blogueurs. Nous prônons un tourisme responsable. C’est votre plus grand droit de choisir votre destination de vacances. Mais c’est notre devoir de vous dire où vous mettez les pieds ».

    Au Mexique, plus de 80 journalistes ont été tués en dix ans. Enquêter sur le narcotrafic est devenu une activité à haut risque. L’impunité qui caractérise ces crimes permet aux assassins de continuer leur besogne.

    Au Vietnam et en Thaïlande, les sujets tabous sont nombreux. Critiquer les dirigeants, dénoncer la corruption qui règne dans les plus hautes sphères du pouvoir, peut vous conduire derrière les barreaux pour 15 à 20 ans.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.censorship-paradise.com

    Yahoo!

    votre commentaire