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    Un petit éclaircissement s'impose.

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  • Discours de Balavoine aux anciens combattants (suite de la polémique)

     

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    Flash Info ! Le premier ministre turc menace les Kurdes de génocide à Wan

    Aujourd'hui, le premier ministre turc Davutoglu était en meeting électoral à Wan, au Kurdistan. Il a implicitement menacé les Kurdes de génocide s'ils ne votent pas pour son parti :

    " Nous ne retournerons pas aux années 90. Si l'AKP perd le pouvoir, des groupes terroristes viendront ici, des Toros blanches viendront. Nous ne laisserons pas ces assassins revenir. Ne vous inquiétez pas, nous ne retournerons pas aux années 90. "

    Il faut savoir que les Toros blanches (Renault R12) sont des voitures avec lesquelles le JITEM, une cellule 'anti-terroriste' de l'armée turque, kidnappait les Kurdes dans les années 90, sommet de la répression des Kurdes en Turquie. Les civils étaient kidnappés sans motif, et personne ne les a plus jamais revus. Selon l'Institut des Droits de l'Homme en Turquie, il y a plus de 17 000 civils qui ont été enlevés et exécutés sommairement. Le JITEM est officiellement considéré illégal et interdit.

    Cette menace est à prendre très au sérieux. Nous rappelons que le président turc Erdogan avait menacé de mettre fin au processus de paix avec les Kurdes s'il ne l'emportait pas en juin, menace qui a été mise à exécution.

     
    Photo de Kurdistanews, l'actualité du Kurdistan.
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  • "Erdogan se présente comme un rempart contre le terrorisme"

     Article  publié sur le site de l'humanité
     
     
    ENTRETIEN RÉALISÉ PAR VADIM KAMENKA
    VENDREDI, 16 OCTOBRE, 2015
    HUMANITÉ DIMANCHE
    Après le double attentat du 10 octobre, Didier Billion, directeur adjoint de l'IrIs, analyse l'impact de ce drame sur la société turque et la stratégie poursuivie par le président recep tayyip erdogan.

    HD. Quel impact les attentats peuvent-ils avoir sur une société turque déjà fortement polarisée ?

    DiDier Billion. On a franchi un nouveau palier. Cet attentat a renforcé le sentiment anxiogène qui traverse l'ensemble de la société turque, déjà fortement préoccupée et touchée par les conflits en Irak et en Syrie. Désormais elle assiste à une dégradation rapide de son pays avec un niveau de violence inquiétant. Dans l'est et le sud-est du pays, on aperçoit des tranchées et des barricades dans les rues. La situation est grave car, si les différents acteurs continuent dans cette direction, elle pourrait ne plus être maîtrisable. Le président Erdogan en est le principal responsable.
    Mais cela n'empêche pas les Turcs de continuer à se mobiliser car c'est le seul moyen qui leur reste. Dès le 11 octobre, de massives manifestations ont eu lieu pour protester contre ce cycle guerrier. Malgré la peur, la rue demeure l'un des derniers espaces d'expression libre. La société turque est donc mobilisée pour le meilleur et pour le pire. D'un côté, Erdogan cherche à polariser le pays et réussit à aiguiser les conflits. De l'autre, une partie des citoyens qui se mobilisent pour s'opposer à cette stratégie. Les élections de juin avaient été un bon révélateur en confirmant une forte participation des électeurs turcs avec 8 à 10 points en plus. Il faudra surveiller si cette fois les organisations syndicales soutiennent les rassemblements et s'inscrivent dans les protestations.

    HD. À quelques semaines des élections législatives, Recep Tayyip Erdogan peut-il faire le choix d'une confiscation du pouvoir en reportant le scrutin et en déclarant l'état d'urgence ?

    D. B. Depuis le mois de juillet, Erdogan a opté pour une stratégie de la tension. Après l'attentat qui a eu lieu le 20 juillet contre de jeunes militants kurdes à Suruç, il a répliqué en organisant une campagne de lutte contre le terrorisme ciblant prioritairement le PKK, alors qu'un processus de négociations était en cours depuis 2012, plutôt que l'« État islamique ». Le pouvoir a exercé une pression énorme contre le HDP et contre l'ensemble des forces démocratiques. Depuis plusieurs mois, Erdogan a enclenché cette stratégie de la polarisation pour mettre en place son projet de présidentialisation du régime et obtenir une majorité suffisante lors du scrutin législatif, le 1er novembre. Après l'attentat, la suspension des élections pour décréter l'état d'urgence n'apparaît pas encore comme une hypothèse envisagée par le pouvoir. Le premier ministre turc a confirmé la date du scrutin. Et Erdogan entend rassembler l'électorat en se présentant comme le seul recours contre le terrorisme... Sauf que cette tactique ne fonctionne pas. Les derniers sondages, publiés avant l'attentat à Ankara, confirment un statu quo.

    HD. Un front anti-Erdogan peut-il naître au lendemain de ces attentats ?

    D. B. Une alliance électorale et politique m'apparaît difficilement envisageable. Le HDP et le parti kémaliste CHP ont juste le rejet d'Erdogan en commun. Leurs programmes et leurs électorats sont différents. La coalition gouvernementale qui pourrait être envisagée, c'est une alliance entre le Parti d'action nationaliste (extrême droite) et l'AKP. Les premiers ont toujours refusé les appels du pied du président Erdogan. Mais jusqu'à quand ? Et dans quel contexte vont se dérouler ces élections ? Actuellement, aucun débat citoyen serein ne peut se tenir.

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