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  • 19 septembre: mobilisons-nous contre l'échec scolaire


    publié sur le site d'aide et action
    Aide et Action, qui a lancé en 2012 une campagne contre l’exclusion éducative , propose le 19 septembre 2012, Jour du Refus de l’Echec Scolaire, des débats et conférence sur les mécanismes qui se cachent derrière l’abandon scolaire. Parents, enseignants et spécialistes de l’éducation reviendront sur ce phénomène qui touche chaque année plus de 150 000 jeunes en France.


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  • Publié sur le site Marie-Claire

     

     

    Au Cambodge, des jeunes filles sont vendues à des réseaux de prostitution, elles n'ont aucune perspective d'avenir, n'iront jamais à l'école et ne pourront jamais devenir des femmes libres.

    En Afghanistan, la condition de la femme demeure dramatique. Les fillettes sont encore mariées de force et ne finiront pas leurs études. Leurs maris ont sur elles un droit de vie ou de mort et elles n'ont aucune instruction.

    Dans le monde, plusieurs centaines de millions de filles n'ont aucun accès à l'éducation. C'est face à ce constat alarmant que Marie Claire a décidé de réagir il y a 5 ans en créant la Rose Marie Claire. Cet engagement a permis de financer la construction d'une école près de Phnom Penh, appelée Happy Chandara qui scolarise aujourd'hui 520 petites filles, leur apprend le Khmer, le Français, l'Anglais, l'informatique... et leur transmet des valeurs. Un premier pas essentiel pour qu'elles deviennent des femmes libres.

    Cette année encore, la Flamme Marie Claire va développer et intensifier son action en faveur des petites filles. Un fond de dotation a été créé au profit de trois associations : Toutes à l'Ecole, La Chaîne de l'Espoir et l'Afev.

    Ces petites filles peuvent enfin espérer voir leurs rêves se concrétiser. Grâce à la Flamme Marie Claire, de nombreuses élèves seront accueillies à la rentrée prochaine.

    Pour qu'une lueur d'espoir brille dans leurs yeux... pour que le monde change.



    Pour en savoir plus : La flamme marie claire en vidéo - Marie Claire

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  • Parrainé par Sébastien Chabal, Securikids .fr est un site dédié à la sécurité des enfants.

    Une partie s'adresse aux parents et répond à leurs questions.

    Une autre partie est réservée aux enfants avec des dessins animés, des jeux et des conseils. Guidés par Célestin, le petit fantôme, ils vont pouvoir mieux comprendre l'importance de la sécurité à la maison, en ville ou à l'école.

     

    www.securikids.fr

     

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  • Appel des rased

     



    Signer la pétition - Voir les signataires

    Actuellement 41287 signatures


     

    Appel des RASED
    Une politique à haut risque : Plus aucune aide spécialisée pour 250000 élèves d’école primaire dès la rentrée !
    Année après année, les cartes scolaires révèlent un véritable abandon du service public d’éducation
    - augmentation des effectifs par classe
    - dégradation des formations initiale et continue des maîtres
    - diminution des postes de remplaçants
    - abandon de la scolarisation dès 2 ans
    - conditions dégradées de scolarisation pour les élèves en situation de handicap
    - démantèlement des RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté - maîtres E, rééducateurs et psychologues)
    L’école tout entière est touchée avec de lourdes conséquences pour les plus fragilisés de ses élèves.

    Pour la rentrée 2012, une nouvelle vague de suppressions massives de postes de RASED est programmée, qui portera à près de 5000 le nombre de postes d'enseignants spécialisés de RASED détruits depuis 2008. Le ministère saborde ainsi le seul dispositif gratuit d’aides spécialisées et psychologiques à l’intérieur de l’école. Des milliers d’élèves sont sacrifiés, sous couvert d’une dette publique qui masque en réalité une vision ultralibérale de l’éducation.

    Attaquer les RASED :
    -C’est supprimer le regard spécifique des enseignants spécialisés sur les élèves en difficulté.
    -C’est laisser des enfants, pour lesquels la réponse pédagogique du maître de la classe n’est pas suffisante, s’enfoncer résolument dans l’échec scolaire, la violence ou l’exclusion.
    -C’est ne plus accompagner les familles et laisser des enseignants désarmés par des enfants qui n’apprennent pas.
    -C’est externaliser la difficulté scolaire vers le secteur privé en renvoyant aux familles la responsabilité et la charge d’en supporter le coût.
    L’aide personnalisée et les stages ne peuvent en aucun cas remplacer les RASED ; chacun le sait, depuis les enseignants, les parents, jusqu’à l’Inspection Générale qui l’a clairement exprimé dès 2009. La difficulté scolaire est complexe et multiforme. L’école a besoin de tous les professionnels spécialisés, pour croiser les regards et assurer l’accompagnement des élèves afin d’enrayer l’échec scolaire.
    Toutes les ressources doivent pouvoir être mobilisées dans l’ensemble des dispositifs pour assurer la réussite de tous les élèves.

    SAUVER ET DÉVELOPPER LES RASED, C’EST DÉFENDRE UNE ÉCOLE POUR TOUS !

    A l'initiative des organisations du Collectif National Rased :
    AFPEN, FNAME, FNAREN, ANCP,
    FCPE
    AGSAS, ICEM
    CGT Educ'action, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SIEN-UNSA, SNPI-FSU, SN PsyEN-UNSA, SNUipp-FSU, SUD-éducation

    Premiers signataires :

     


    • Jacques BERNARDIN (Président du gfen),
    • Miguel BENASAYAG (Philosophe, psychanalyste),
    • Serge BOIMARE (Psychologue clinicien, ancien directeur du centre claude bernard),
    • Stéphane BONNERY (Maître de conférences en sciences éducation université paris 8),
    • Thierry CADART (Secrétaire général du sgen-cfdt),
    • Henriette CAHUILLIER (Secrétaire générale du sn psyen unsa ),
    • Rémi BRISSIAUD (Maître de conférences de psychologie université de cergy-pontoise),
    • Evelyne BOUTEYRE (Maître de conférences en psychopathologie, université de rouen),
    • François BOULE (Docteur en sciences éducation),
    • Marie-jeanne COUPPEY (Déléguée sud education pour le collectif rased),
    • Daniel CALIN (Agrégé de philosophie, formateur d enseignants spécialisés),
    • Christian CHEVALIER (Secrétaire general du se-unsa),
    • Albert CICCONE (Psychologue, psychanalyste, professeur de psychopathologie et psychologie clinique-université lyon 2),
    • Boris CYRULNIK (Neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français),
    • Gérard DE VECCHI (Maître de conférences en sciences éducation),
    • Eric DEBARBIEUX (Sociologue et président observatoire international de la violence à l école ),
    • Pierre DELION (Psychiatre des hôpitaux, psychanalyste, responsable service infanto-juvénile lille, président de la fédération nationale inter-associations culturelles),
    • Roland DEPIERRE (Professeur de philosophie, ancien formateur maitres e-iufm nantes),
    • Patrick DÉSIRÉ (Secrétaire général de la cgt-educ action),
    • Michel DEVELAY (Professeur en sciences éducation université lumière lyon 2, directeur du centre de recherches en sciences de l éducation),
    • Jean-claude EMIN (Ancien sous-directeur à la direction de l evaluation et de la prospective du ministère de l education nationale),
    • Roger ESTABLET (Sociologue),
    • Jacques FIJALKOW (Professeur de psycholinguistique université de toulouse-le-mirail),
    • Pierre FRACKOWIAK (Inspecteur honoraire education nationale),
    • Nicole MARTIN (Psychanalyste, rééducatrice education nationale, ancienne coordinatrice de formation des rééducateurs, iufm de paris),
    • Sylviane GIAMPINO (Psychanalyste psychologue petite enfance),
    • Roland GOIGOUX (Professeur sciences éducation, université auvergne),
    • Michel GONNET (Secrétaire general du snpi-fsu),
    • Roland GORI (Initiateur de appel des appels, psychanalyste, professeur de psychologie et de psychopathologie cliniques, université aix-marseille),
    • Jacques HOCHMANN (Professeur émérite psychiatrie enfant, lyon),
    • Richard HOROWITZ (Président des fdcmpp - association des centres médico-psycho-pédagogiques),
    • Francis JAUSET (Président de la fnaren),
    • Philippe JOUTARD (Historien, ancien recteur d académie),
    • Françoise LANTHEAUME (Sociologue du travail et de la professionnalité enseignante université de lyon),
    • Véronique LE MÉZEC (Présidente de afpen),
    • Claire LECONTE (Chronopsychologue, professeure des universités, lille 3),
    • Claude LELIÈVRE (Professeur émérite histoire education paris 5, la sorbonne),
    • Laurent LESCOUARSCH (Directeur département sciences de education, ufr shs université de rouen),
    • Dominique LUCIANI (Professeur de psychologie, ancienne responsable de formations des rééducateurs iufm de paris),
    • Britt-mari BARTH (Professeur de sciences éducation, paris 8),
    • Philippe MEIRIEU (Professeur sciences éducation, université lumière-lyon2),
    • Maryse METRA (Présidente agsas),
    • Nicole MOSCONI (Professeure émérite sciences education paris ouest nanterre la défense),
    • André OUZOULIAS (Professeur honoraire (iufm de l ucp), formateur enseignants),
    • Eric PLAISANCE (Sociologue, professeur sciences éducation, université rené descartes paris 5),
    • Eirick PRAIRAT (Professeur des universités, institut universitaire de france),
    • Françoise PROST (Présidente ancp),
    • Jean-yves ROCHEX (Professeur de sciences education, université de paris 8),
    • Patrick ROUMAGNAC (Secrétaire general du si en unsa ),
    • Jacques SARFATY (Chef du cinquième secteur de psychiatrie infanto juvénile du val de marne, chef du pôle du couple de la mère et de l enfant, centre hospitalier intercommunal de créteil),
    • Alain SERRES (Auteur, directeur des éditions rue du monde),
    • Sébastien SIHR (Secrétaire general du snuipp-fsu),
    • Pierre SUESSER (Pédiatre en protection maternelle et infantile),
    • Alain THOMAZEAU (Président de la fname),
    • Serge TISSERON (Psychiatre et psychanalyste, chargé enseignement université paris 7)

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    pétition réalisée avec le logiciel libre phpPetitions

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  • Six propositions communes pour l’école

    Article publié dans Feuille de route n°415 (mars 2012)

    article dans sa langue originale
     


    Le Mouvement ATD Quart Monde et les onze organisations membres de la plateforme citoyenne ont sur le sujet de l’École des options qui leur sont propres. Cependant, ils se reconnaissent dans deux valeurs communes : Toute pédagogie repose sur l’affirmation que tous les enfants sont capables d’apprendre,

    Toute pédagogie doit contribuer à construire et respecter l’égale dignité de tous. Ils se sont mis d’accord sur six propositions concrètes qui n’ont pas vocation à constituer un projet global sur l’École, mais portent sur des thèmes identifiés comme déterminants pour les enfants et les jeunes les plus défavorisés. Ces propositions seront portées à la connaissance des candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives de l’année 2012, à la connaissance des adhérents des membres de la plateforme, et à celle de tout citoyen intéressé par la réussite de tous et toutes à l’École, afin que chacun puisse se saisir de ces propositions et les soutenir.

    Vous êtes membre d’une association de parents d’élèves ? D’un syndicat enseignant ? À partir du 13 mars, demandez ces propositions à vos responsables locaux ou départementaux. Adressez-les au directeur de l’école de vos enfants, à vos candidats aux élections législatives, etc.

    À partir du 13 mars, ces propositions pour l’école pourront également être téléchargées sur www.ecoledetous.org et commandées (gratuitement jusqu’à 20 ex.) à Délégation Nationale, 33 rue Bergère, 75009 Paris, 01 40 22 98 35, delegation.nationale@atd-quartmonde.org

     

          

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  • Et si on s'parlait du harcèlement à l'école ? 

     

     Publié le lundi 23 janvier 2012Modifié le mercredi 25 janvier 2012 

     Partenaire de la campagne « Agir contre le harcèlement à l’école » lancée par le ministère de l’Éducation nationale, l’Unicef France s’est associé à l’association Les Petits Citoyens pour éditer un livret pédagogique intitulé Et si on s’parlait du harcèlement à l’école.

    Un outil de sensibilisation...

     Ce livret destiné aux enfants à partir de 7 ans offre aux acteurs de l’éducation ainsi qu’aux parents un outil pédagogique pour sensibiliser les enfants aux situations de harcèlement. Les inciter à réagir, qu’ils soient victimes ou témoins, et à briser le silence, tel en est l’objectif.

     Sous la forme de dialogues entre élèves victimes, témoins ou complices de différents types de stigmatisation et de harcèlement, ce fascicule donne aux enfants des clés pour comprendre et enrayer ces phénomènes. ... pour susciter une prise de conscience Il permet aux enseignants ou aux éducateurs de susciter une prise de conscience et d’organiser activités et débats autour de cette forme de violence scolaire entre élèves et de la souffrance qu’elle engendre au quotidien.

     Le livret aborde des thèmes tels que :

     • l’exclusion ;

     • les discriminations ;

    • le harcèlement sur Internet ;

     • le racket ;

     • les violences physiques…

    Un prolongement de l'enquête de victimation et climat scolaire

    La contribution de l’Unicef France à cette campagne vient en prolongement de son engagement dans la lutte contre les violences à l’école, marqué notamment par la publication en mars 2011 d’une enquête sur la victimation et le climat scolaire dans les écoles primaires. C’est parce que la campagne « Agir contre le harcèlement à l’école » lancée par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative s’inscrit dans cette dynamique que l’Unicef France a décidé d’en être partenaire. Cette campagne repose sur un dispositif complet associant la diffusion de spots à la télévision et sur internet, et la création d’un site internet dédié.

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  • Publié sur le site de l'UNICEF le jeudi 03 novembre 2011
    Modifié le mardi 08 novembre 2011

    Delfina : ne plus avoir à marcher pour de l’eau potable…

    L’histoire de Delfina Amade, jeune Mozambicaine de 12 ans, qui a désormais accès dans son école située dans une communauté isolée, à de l’eau potable, des toilettes séparés filles/garçons et de quoi se laver les mains !

     
    Delfina : ne plus avoir à marcher pour de l’eau potable…
    Grâce à vos dons, Delfina (devant) et ses camardent peuvent... se laver les mains à la sortie des toilettes !
     

    Votre don


    50€ = par exemple 350 savons de 110g
    70€ = par exemple 1 pompe à main (profondeur 20 m)
    460 € = par exemple 1 réservoir de distribution d’eau potable avec 6 robinets
    2 305 € = par exemple l'installation d'une pompe manuelle pour puiser de l'eau jusqu'à 80 m de profondeur


    Au Mozambique…


    En zones rurales,
    29% de la population seulement utilise des sources d’eau potable améliorées
    4% de la population seulement utilise des installations sanitaires améliorées

     

     

    A quoi d'autre ont servi vos dons ?
    Voir d'autres articles "Votre don en action"

     

     

    C’est l’heure de la récréation pour Delfina et ses camarades de l’école primaire Manica, au sud du Mozambique. La petite fille de 12 ans se souvient qu'il y a encore 1 an, elle devait marcher plus de deux kilomètres aller-retour pour aller boire pendant la pause. « Et ce n’était pas seulement la distance, explique-t-elle. Comme cette pompe était la seule source d’eau de toute la communauté, il y avait souvent la queue ! Et puis ont était tenté de s’attarder bavarder avec les voisins ou la famille rencontrés là-bas ou en chemin… » Pas vraiment idéal comme conditions d’apprentissage.

    Aujourd'hui, Delfina n’a pas loin à aller si elle a soif : il y a une pompe à eau potable toute neuve dans la cour de l’école ! En effet, avec l'aide de l'Unicef dans le cadre du programme « Ecoles amies des enfants », des pompes à main ont été installées dans neuf écoles primaires de communautés isolées de la province de Buzi, permettant ainsi à environ 3150 écoliers et 4500 personnes vivant dans des communautés voisines d’avoir accès à de l’eau potable.

     

    L’accès aux services d’hygiène de base à l’école…

     

    Mais ce que préfèrent Delfina et ses copines de classe, Afua 13 ans et Ana 12 ans, ce sont les nouvelles toilettes, où les filles sont séparées des garçons et où l'on peut se laver les mains. Elles font d'ailleurs toutes les trois partie du « Comité sanitaire scolaire », récemment créé. Leur rôle : sensibiliser leurs camarades à de bonnes pratiques d’hygiène, comme boire de l’eau potable, se laver les mains, maintenir les installations propres…

    Le programme "Ecole amie des enfants", en place au Mozambique depuis 2006, permet non seulement à 300 000 enfants de suivre une scolarité dans 750 écoles du pays, mais aussi de le faire dans de meilleures conditions, avec un accès à des services d’hygiène de base : les enfants peuvent ainsi se consacrer plus assidument à leur scolarité, dans un environnement sanitaire sûr.
    Parmi les interventions de l’Unicef et ses partenaires, la réhabilitation ou la construction d'écoles avec des sanitaires et un accès à l'eau potable, la promotion de l'éducation à la santé et aux pratiques d’hygiène, la fourniture de matériel scolaire, la promotion de méthodes d'apprentissage adaptées aux enfants ou encore la protection des enfants vulnérables et des orphelins.

     

    … pour tous !

     

    Malheureusement, encore trop d’enfants aujourd’hui au Mozambique ne vont pas à l’école, souvent parce qu’ils passent une grande partie de leur journée à parcourir des kilomètres pour se procurer de l’eau. Et ils sont encore plus nombreux à ne pas avoir accès à l’eau potable ou à des toilettes : dans les zones rurales, 29% de la population seulement utilise des sources d’eau potable améliorées, et 4% utilise des installations sanitaires…

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  • Article paru le 08 novembre 2011, sur le site de CARE

    En Afghanistan, le défi de l'éducation.

     

    Photo : Kate Holt / CARE

    Ci-dessous un article paru mardi 8 novembre 2011 dans La Croix, signé par le journaliste Olivier Tallès qui a interviewé Philippe Lévêque, directeur général de CARE France, sur les interventions de CARE en Afghanistan.

    " Dans un pays grignoté par la loi des Talibans, ouvrir des écoles pour les filles est une bataille.

    En Afghanistan, pour ouvrir une classe de filles, il faut braver la corruption, la guerre, les préjugés, l'hostilité des Talibans, le scepticisme croissant des donateurs internationaux.
    Dix ans après la chute du régime taliban, des progrès ont été accomplis. En 2001, 5 000 filles étaient scolarisées. Aujourd'hui, elles sont 2,5 millions.
    Plus de 5 000 écoles ont été construites. « Mais beaucoup sont des coquilles vides ou manquent de matériels et de professeurs compétents », regrette Philippe Lévêque, le directeur général de l'organisation CARE.

    Pour combler le vide, l'ONG pilote des projets dans la ville de Khost, à l'est de Kaboul. Il s'agit à la fois de former des enseignantes, et d'assurer des cours dans 14 écoles secondaires de la commune. Des programmes en lien avec les objectifs du ministère afghan pour l'enseignement secondaire. Cette mission vise à délocaliser quelque peu l'aide de Kaboul. C'est en effet dans la capitale, surpeuplée, que s'est concentré l'essentiel des actions ces dernières années.
    Avec la détérioration croissante des conditions de sécurité, les risques d'enlèvement, les vols de véhicules, le racket, les humanitaires avaient renoncé peu à peu à intervenir au coeur des campagnes. Autre frein à l'éducation des filles, la progression des insurgés talibans. Quand les rebelles prennent le contrôle d'un territoire, il n'est pas rare qu'ils ferment un établissement féminin et renvoient leurs professeurs.
    « Il y a deux grands risques pour l'aide en Afghanistan, précise Philippe Lévêque : l'effondrement des financements et la détérioration de la sécurité. »

    Positionnée sur des actions de développement comme d'urgence, CARE y a conservé un dispositif important avec 20 expatriés et 2000 salariés locaux. Présente dans près de 70 pays en Afrique, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, l'ONG est l'une des plus anciennes et plus importantes organisations de secours dans le monde. "

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